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Comment changer une habitude pour de bon - article écrit par Céline Folifack

Comment changer une habitude pour de bon

Comment la pleine conscience et une routine enrichissante peuvent nous aider à développer de bonnes habitudes qui durent.

Avez-vous une habitude que vous ne pouvez pas changer, peu importe ce que vous avez essayé ? La recherche révèle que 80% de personnes n’arrivent pas à changer, même lorsque un pronostic vital est engagé. Qu’en est-il de vous? Une meilleure conscience de vous peut vous aider à changer une habitude pour de bon, en quatre étapes simples.

4 étapes pour changer une habitude pour de bon

Étape 1 : Conscience de soi

Que sont les habitudes ? Les habitudes sont des comportements qui deviennent automatiques parce qu’ils ont été exécutés fréquemment dans le passé. Cette répétition ou automatisme crée une association mentale entre la situation (déclencheur) et l’action (comportement).

L’automatisme est le contraire de la conscience de soi. La recherche suggère que 45% de nos comportements sont répétés presque quotidiennement.

La conscience de soi consiste à prêter attention au moment présent. Lorsque la conscience de soi est présente, nous pouvons voir nos pensées, nos sentiments, nos motivations, nos réactions et nos réponses avec plus de clarté et de sagesse. Nous pouvons faire une pause avant de réagir et choisir la réponse appropriée pour le moment où nous nous trouvons.

Étape 2 : Entraînez votre esprit, changez votre comportement

Avant de pouvoir changer notre comportement, nous devons apprendre à mieux connaître notre cerveau. Nous pouvons cartographier une expérience désagréable dans ce processus en quatre étapes :

Situation- Pensée- Sentiment- Comportement

Le quatuor Situation-Pensée-Sentiment-Comportement

Situation – J’ai une réunion.

Pensée – « Je n’aime pas cette réunion. »

Sentiment – Colère, frustration, anxiété

Comportement – Je vais à la réunion, mais je me sens agité et surveillé tout le temps. Je vais au distributeur automatique juste après la réunion et je prends un en-cas sucré et gras. Maintenant, j’ai une habitude.

Nous détournons l’attention des sentiments désagréables en choisissant de manière réactive quelque chose de plus agréable. Cette solution rapide n’est finalement pas gratifiante, mais nous continuons à la choisir automatiquement. Avec une meilleure conscience de soi, et en voyant clairement notre habitude, nous avons le pouvoir de la changer.

Étape 3 : Mettre en place une nouvelle routine gratifiante

Situation – J’ai une réunion.

Pensée – « Je n’aime pas cette réunion, mais je sais que c’est important pour moi d’être là. »

Sentiment – Aisance, contentement

Comportement – Je vais à la réunion avec une attitude de réceptivité. Je fais aussi un plan pour aller me promener après la réunion comme récompense.

Nous changeons nos habitudes en changeant notre routine en une nouvelle enrichissante.

En examinant de près nos pensées et leur impact sur notre comportement, nous pouvons changer nos pensées et également changer notre routine pour quelque chose avec une récompense à plus long terme. Nous restons souvent dans un cycle de schémas malsains parce que nous croyons qu’ils nous récompensent. Quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit que beaucoup de nos habitudes ne sont pas très gratifiantes. Une promenade est beaucoup plus gratifiante à long terme que manger émotionnellement.

Étape 4 : Créer un plan d’action compatissant

Kristin Neff, auteur de Self-Compassion, a montré dans ses recherches que nous pensons souvent que nous devons « nous mettre en forme », mais le contraire est en réalité vrai. La recherche montre que lorsque nous avons une pensée critique, notre système nerveux entre en combat/fuite/gel et à partir de cet endroit nous ne pouvons répondre qu’à partir de notre cerveau reptilien (nous sommes en mode survie). D’un lieu de combat/fuite/gel, nous sommes incapables de voir la situation dans son ensemble, d’être créatifs ou compatissants envers le facteur de stress perçu. La critique nous rend plus anxieux, plus déprimé et plus effrayé par l’échec. Cependant, la compassion est l’antidote à la critique et, à mon avis, le plus grand facteur de motivation pour le changement.

Quelle pensée négative ou critique vous empêche de créer cette nouvelle routine ?

« Je ne ferai jamais de sport »
« Je n’ai pas la volonté. »
« Je n’ai pas assez de temps. »
« Je ne suis pas assez intelligent pour obtenir la promotion. »
Puisque nous savons que beaucoup de nos pensées ne sont PAS vraies, changez-les en quelque chose de plus stimulant.

« Je sais qu’avec un effort constant, je peux trouver le temps de faire de l’exercice. »
« J’ai eu une semaine difficile et j’ai quand même terminé le projet et j’ai reçu des critiques élogieuses. »
« Je suis très intelligent et je peux faire tout ce que je veux. »
Parmi les pensées critiques ou compatissantes, quel type vous encourage à aller de l’avant ? La pensée compatissante.

Remarquez-vous la différence? Une fois que nous pouvons faire preuve de compassion dans notre pensée, nous pouvons déterminer la prochaine meilleure étape que nous pouvons prendre. Il est important de comprendre votre état de préparation au changement. Par exemple, si vous êtes à l’étape 3, la préparation, vous pouvez encore avoir une certaine résistance au changement car vous vous préparez et passerez probablement à l’action dans un mois.

Sur votre chemin pour créer le changement, invitez la compassion et embrassez et acceptez où vous êtes. Ce n’est qu’à partir d’un lieu de compassion que vos efforts porteront leurs fruits. Quelle est la prochaine étape compatissante que vous pouvez faire vers ce changement aujourd’hui ?

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