Pour mieux se connaître, il faut essayer de connaître les autres.

Comment se connaitre?

On nous dit souvent de « se connaître ». Différents philosophes et spécialistes de la santé mentale ont donné ce conseil. Les anciens Grecs l’ont inscrit sur le temple d’Apollon à Delphes comme source de sagesse. Lao Tzu est cité comme disant: « Celui qui connaît les autres est sage. Celui qui se connaît est éclairé. »

« Celui qui connaît les autres est sage. Celui qui se connaît est éclairé. »

Mais que signifie se connaître soi-même ? Est-ce juste une phrase accrocheuse ou y a-t-il une substance derrière? Peut-être envisageons-nous un nouveau type d’insight, un moyen de rejeter les concepts de soi dépassés et de les remplacer par des concepts plus appropriés. Distinguons les différentes facettes de la connaissance de soi.

Tout d’abord, nous pourrions vouloir apprécier notre façon de penser et ce qui se cache derrière nos croyances. C’est la facette que j’explorerai dans cet article, mais avant de le faire, je veux énumérer brièvement certaines des autres facettes de la connaissance de soi.

Deuxièmement, nous pourrions vouloir avoir une idée de nos émotions. Nous pourrions croire que nous ressentons une chose, mais pouvons en fait avoir des sentiments différents.

Troisièmement, nous pourrions avoir une idée plus claire de nos objectifs. Nous pouvons nous sentir tourmentés par l’incertitude, à la recherche de clarté sur ce que nous voulons vraiment.

Quatrièmement, nous pourrions bénéficier d’une meilleure compréhension de nos forces et de nos limites. Il est trop facile de se laisser emporter par un excès de confiance ou d’être découragé par un sentiment général d’inadéquation. Nous ferions mieux si nous pouvions évaluer de manière réaliste nos capacités et nos faiblesses.

Cinquièmement, nous pourrions avoir une meilleure idée des peurs et des attirances qui gouvernent nos choix. Nous pourrions apprécier leur fondement et même leur origine afin d’éviter qu’ils ne nous conduisent à de mauvaises décisions.

Il existe d’autres facettes de la connaissance de soi. Je veux juste montrer qu’il existe différentes domaines de soi à considérer.

Revenons maintenant à la première facette, celle que je souhaite approfondir aujourd’hui : Nos croyances. Il est très facile de supposer que les autres pensent comme nous. Lorsque nous évaluons des situations, identifions les causes d’événements, fixons une ligne de conduite, générons des attentes, nous pouvons supposer que d’autres pensent de la même manière et ont les mêmes modèles mentaux de la façon dont les choses fonctionnent.

Je suis frappée par les différences dans la façon dont les gens pensent. Face à un même évènement, une personne décrira sa compréhension, puis une personne suivante aura une compréhension très différente du même scénario. Une troisième personne proposera tout autre chose. Et chacun aura la même réaction : « Je pensais que tout était si évident ; Je ne soupçonnais pas qu’il y avait autant d’autres interprétations et analyses.

Je suppose qu’il est utile de découvrir en quoi nos croyances et nos processus de pensée diffèrent des autres, ainsi que les similitudes. Il y a de la valeur à découvrir ce qui est unique et ce qui est commun, à contraster et à comparer. Nous pouvons nous efforcer de voir les perspectives des autres. Nous n’avons pas à être d’accord avec eux, mais si nous pouvons commencer à les comprendre, nous pouvons mettre nos propres croyances en perspective. Nous pouvons mieux nous connaître en essayant de connaître les autres.

Et ceci c’est le premier stade, parce que se connaître vraiment sur le plan des croyances, c’est savoir ce en quoi nous croyons, quelles sont les similitudes et les diffrences avec les autres, mais aussi pourquoi nous croyons en ce en quoi nous croyons.