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19 meilleures techniques de thérapie narrative

La thérapie narrative capitalise sur cette question « Quelle est votre histoire ? » et sur nos tendances narratives. L’objectif est de découvrir des opportunités de croissance et de développement, de trouver un sens et de mieux nous comprendre.

Imaginez un récit de votre « histoire de vie » dans lequel vous êtes le héros de votre propre vie, plutôt que la victime.

Il est probable que l’histoire de la vie que vous vous racontez à vous-même et aux autres change en fonction de la personne qui vous demande, de votre humeur et du fait que vous ayez l’impression d’être encore au début, au milieu ou à la fin de votre histoire la plus marquante.

Mais à quand remonte la dernière fois que vous vous êtes arrêté pour réfléchir aux histoires que vous racontez ?

« Quelle est votre histoire ? »

Nous utilisons des histoires pour informer les autres, nous connecter sur des expériences partagées, dire quand nous nous sentons lésés et même pour trier nos pensées et nos sentiments. Les histoires organisent nos pensées, nous aident à trouver un sens et un but, et à établir notre identité dans un monde déroutant et parfois solitaire. Ainsi, il est important de réaliser quelles histoires nous nous racontons, ainsi qu’aux autres, lorsque nous parlons de nos vies.

Qu’est-ce que la thérapie narrative ? Une définition

La thérapie narrative est une forme de thérapie qui vise à séparer l’individu du problème, permettant à l’individu d’extérioriser ses problèmes plutôt que de les intérioriser.

Elle s’appuie sur les compétences et le sens de l’objectif de l’individu pour le guider dans les moments difficiles (Narrative Therapy, 2017).

Cette forme de thérapie a été développée dans les années 1980 par Michael White et David Epston (About Narrative Therapy, s.d.).

Ils croyaient que séparer une personne de son comportement problématique ou destructeur était un élément essentiel du traitement (Michael White (1948-2008), 2015).

Par exemple, lorsqu’ils traitaient quelqu’un qui avait enfreint la loi, ils encourageaient l’individu à se considérer comme une personne qui a commis des erreurs, plutôt que comme un criminel intrinsèquement « mauvais ».

White et Epston ont fondé ce nouveau modèle thérapeutique sur trois idées principales.

1. La thérapie narrative est respectueuse.
Cette thérapie respecte le libre arbitre et la dignité de chaque client. Elle exige que chaque client soit traité comme un individu qui n’est ni déficient, ni défectueux, ni « assez » de quelque manière que ce soit.

Les personnes qui s’engagent dans la thérapie narrative sont des personnes courageuses qui reconnaissent les problèmes qu’elles aimeraient aborder dans leur vie.

2. La thérapie narrative est non blâmable.
Dans cette forme de thérapie, les clients ne sont jamais blâmés pour leurs problèmes et ils sont encouragés à ne pas blâmer les autres également. Des problèmes surgissent dans la vie de chacun en raison de divers facteurs; en thérapie narrative, il ne sert à rien d’attribuer la faute à qui que ce soit ou à quoi que ce soit.

La thérapie narrative sépare les gens de leurs problèmes, les considérant comme des individus entiers et fonctionnels qui s’engagent dans des schémas de pensée ou des comportements qu’ils aimeraient changer.

3. La thérapie narrative considère le concerné comme l’expert.
En thérapie narrative, il est entendu que le concerné est l’expert de sa propre vie, et doit aller de l’avant avec cette compréhension.

Seul le concerné connaît intimement sa propre vie et possède les compétences et les connaissances nécessaires pour modifier son comportement et résoudre ses problèmes (Morgan, 2000).

Ces trois idées jettent les bases de la fonction de la thérapie narrative. Le fondement de ce processus thérapeutique repose sur cette compréhension et demande aux concernés d’adopter une perspective qui peut sembler étrangère. Il peut être difficile d’établir une séparation ferme entre les gens et les problèmes qu’ils rencontrent.


 

Concepts clés et approche de thérapie narrative

Faire la distinction entre « un individu à problèmes » et un « individu avec des problèmes » est essentiel dans la thérapie narrative. White et Epston ont émis l’hypothèse que souscrire à une identité de soi nuisible ou défavorable pourrait avoir de profonds impacts négatifs sur la fonctionnalité et la qualité de vie d’une personne.

« Le problème est le problème, la personne n’est pas le problème. » – Michael White et David Epston

À cette fin, il existe quelques grands thèmes ou principes de la thérapie narrative :

La réalité est socialement construite, ce qui signifie que nos interactions et notre dialogue avec les autres ont un impact sur la façon dont nous vivons la réalité.
La réalité est influencée et communiquée par le langage, ce qui suggère que des personnes qui parlent des langues différentes peuvent avoir des interprétations radicalement différentes des mêmes expériences.
Avoir un récit qui peut être compris nous aide à organiser et à maintenir notre réalité. En d’autres termes, les histoires et les récits nous aident à donner un sens à nos expériences.
Il n’y a pas de « réalité objective » ou de vérité absolue ; ce qui est vrai pour nous peut ne pas être le même pour une autre personne, ou même pour nous-mêmes à un autre moment (Standish, 2013).
Ces principes sont liés à l’école de pensée postmoderniste, qui considère la réalité comme un concept mouvant, changeant et profondément personnel. Dans le postmodernisme, il n’y a pas de vérité objective – la vérité est ce que chacun de nous en fait, influencé par les normes et les idées sociales.

Contrairement à la pensée moderne qui considérait les principes suivants comme sacrés, la pensée postmoderne est sceptique à l’égard des grands récits, de l’individu, de l’idée d’un langage neutre et de la vérité universelle.

Ainsi, la prémisse principale de la thérapie narrative est de comprendre les individus dans ce contexte postmoderne. S’il n’y a pas de vérité universelle, alors les gens doivent créer des vérités qui les aident à construire une réalité qui leur sert et sert les autres. La thérapie narrative offre ces compétences de mise en forme d’histoire.

C’est incroyable à quel point il peut être plus facile de résoudre ou de nier un problème, lorsque vous arrêtez de voir le problème comme une partie intégrante de qui vous êtes, et à la place, comme un simple problème.

4 Techniques de thérapie narrative couramment utilisées

Certaines des compétences applicables à la résolution de problèmes par la thérapie narrative sont des compétences que nous possédons peut-être déjà ; d’autres font des efforts pour apprendre et appliquer.

Les cinq techniques présentées ici sont les outils les plus couramment utilisés en thérapie narrative.

1. Raconter son histoire (assembler un récit)

Vous racontez votre histoire avec vos propres mots. Selon la philosophie derrière la thérapie narrative, la narration est la façon dont nous donnons du sens et trouvons un but à notre propre expérience (Standish, 2013).

Développer votre histoire vous donne l’occasion de découvrir un sens, de trouver la guérison et d’établir ou de rétablir une identité.

Cette technique est également connue sous le nom de «ré-écriture» ou «ré-histoire», carvous explorez vos expériences pour trouver des modifications à votre histoire ou en créer une toute nouvelle. Les mêmes événements peuvent raconter une centaine d’histoires différentes puisque nous interprétons tous les expériences différemment et trouvons des significations différentes (Dulwich Centre, s.d.).

2. Technique d’externalisation

La technique d’externalisation vous amène à considérer vos problèmes ou vos comportements comme externes, au lieu d’être une partie immuable de vous-même. C’est une technique plus facile à décrire qu’à adopter, mais elle peut avoir d’énormes effets positifs sur l’identité et la confiance en soi.

L’idée générale de cette technique est qu’il est plus facile de changer un comportement que vous faites, que de changer une caractéristique fondamentale de la personnalité.

Par exemple, si vous vous mettez rapidement en colère ou si vous vous considérez comme une personne en colère, vous devez alors fondamentalement changer quelque chose en vous pour résoudre le problème. Cependant, si vous êtes une personne qui agit de manière agressive et qui se met facilement en colère, vous devez modifier les situations et les comportements entourant le problème.

Cela peut sembler être une distinction insignifiante, mais il existe une profonde différence entre l’état d’esprit de quelqu’un qui se qualifie de personne « à problème » et celui qui gère un comportement problématique.

Il peut être difficile pour vous d’absorber cette idée étrange au début. Une première étape consiste à vous encourager à ne pas accorder trop d’importance à votre diagnostic ou à vos étiquettes auto-attribuées. Se séparer de vos problèmes permet un plus grand contrôle sur votre identité (Bishop, 2011).

3. Technique de déconstruction

Nos problèmes peuvent sembler accablants ou déroutants, mais ils ne sont jamais vraiment insolubles (Bishop, 2011).

La déconstruction rend le problème plus spécifique et réduit les généralisations excessives ; il clarifie également ce que sont réellement le ou les problèmes fondamentaux.

Comme exemple de la technique de déconstruction, imaginez deux personnes dans une relation à long terme qui ont des problèmes. Un partenaire se sent frustré par un partenaire qui ne partage jamais ses sentiments, ses pensées ou ses idées avec lui. Sur la base de cette courte description, il n’y a aucune idée claire de ce qu’est le problème, et encore moins de ce que pourrait être la solution.

Un thérapeute pourrait déconstruire le problème avec ce client en lui demandant d’être plus précis sur ce qui le dérange, plutôt que d’accepter une déclaration telle que « mon conjoint ne me comprend plus ».

Cela pourrait conduire à une meilleure idée de ce qui trouble le client, comme les thèmes généraux de se sentir seul ou de manquer d’intimité romantique. Peut-être que le client a interprété un récit où il est victime de cette relation impuissante, plutôt que quelqu’un qui a du mal à faire face à la solitude et à communiquer cette vulnérabilité avec son partenaire.

Déconstruire le problème aide les gens à comprendre quelle est la racine des problèmes (dans ce cas, quelqu’un se sent seul et vulnérable) et ce que cela signifie pour eux (dans ce cas, comme leur partenaire ne veut plus d’eux ou n’est pas prêt à s’engager à la relation telle qu’elle est).

Cette technique est un excellent moyen d’aider le client à approfondir le problème et à comprendre le fondement de l’événement ou du schéma stressant de sa vie.

4. Technique de résultats uniques

Cette technique est complexe mais vitale pour l’aspect narratif de la thérapie narrative.

La technique des résultats uniques implique de changer son propre scénario. Dans la thérapie narrative, vous visez à construire un scénario à vos expériences qui offre un sens ou vous donne une identité positive et fonctionnelle. Ce n’est pas aussi erroné que «penser positif», mais plutôt une technique spécifique vous permettant de développer des histoires qui affirment votre vie.

Cependant, nous ne sommes pas limités à un seul scénario. Il existe de nombreux scénarios potentiels auxquels nous pouvons nous abonner, certains plus utiles que d’autres.

Comme un livre qui change les points de vue d’un personnage à l’autre, notre vie a de multiples fils narratifs avec des perspectives, des domaines d’intérêt et des points d’intérêt différents. La technique des résultats uniques se concentre sur un scénario ou des scénarios différents de celui qui contient la source de vos problèmes.

L’utilisation de cette technique peut sembler éviter le problème, mais il s’agit en fait de réimaginer le problème. Ce qui semble être un problème ou une question d’un point de vue peut n’être rien d’autre qu’un détail sans prétention ou insignifiant dans un autre – (Évêque, 2011).

3 autres exercices et interventions de thérapie narrative

Bien que la thérapie narrative soit davantage un dialogue entre le thérapeute et le client, certains exercices et activités complètent les séances de thérapie régulières. Quelques-uns d’entre eux sont décrits ci-dessous.

1. Énoncé de la carte de position

Ce document simple se compose de quatre zones sur lesquelles vous pouvez écrire :

1. Caractéristiques et dénomination ou étiquetage du problème
2. Cartographier les effets du problème dans chaque domaine de la vie qu’il touche (maison, travail, école, relations, etc.)
3. Évaluation des effets du problème dans ces domaines
4. Valeurs qui surgissent lorsque l’on réfléchit aux raisons pour lesquelles ces effets sont indésirables

Enfin, il est vital pour vous de comprendre pourquoi ce problème le dérange à un niveau plus profond. Quelles valeurs sont bafouées ou entravées par ce problème ? Pourquoi vous sentez-vous négatif face au problème ? Par exemple, qu’est-ce que le « dîner stressant » vous apporte ? Peut-être des sentiments d’anxiété sociale et d’« altérité » qui vous isolent ? Autant de questions auxquelles cet exercice peut aider à répondre.

2. Mon histoire de vie

L’un des principes thérapeutiques les plus fondamentaux de la thérapie narrative est que nous trouvons un sens et une guérison en racontant des histoires.

Cet exercice concerne votre histoire, et vous n’avez besoin que de l’impression et d’un stylo ou d’un crayon.

L’intention de l’exercice My Life Story est de vous séparer de votre passé et d’acquérir une perspective plus large sur votre vie. Elle vise à créer un aperçu de votre vie qui ne tourne pas trop intensément autour de souvenirs autant que de moments d’intensité ou de croissance.

D’abord, vous écrivez le titre du livre qui est votre vie. Peut-être s’agit-il simplement de « l’histoire de la vie de Monica » ou de quelque chose qui reflète davantage les thèmes que vous voyez dans votre vie, comme « Monica : une histoire de persévérance ».

Dans la section suivante, proposez au moins sept titres de chapitre, chacun représentant une étape ou un événement important de votre vie. Une fois que vous avez le titre du chapitre, trouvez une phrase qui résume le chapitre. Par exemple, le titre de votre chapitre pourrait être « Gênant et incertain » et la description pourrait être « Mon adolescence a été dominée par un sentiment d’incertitude et de confusion dans une famille de sept ».

Ensuite, vous examinerez votre dernier chapitre et ajouterez une description de votre vie future. Que ferez-vous à l’avenir ? Où irez-vous, et qui serez-vous ? C’est là que vous obtenez de fléchir vos muscles prédictifs.

Enfin, la dernière étape consiste à ajouter à vos chapitres si nécessaire pour constituer une histoire complète de votre vie.

Cet exercice vous aidera à organiser vos pensées et vos croyances sur votre vie et à tisser ensemble une histoire qui a du sens pour vous. L’idée n’est pas d’aller trop loin dans des souvenirs spécifiques, mais plutôt de reconnaître que ce qui est dans votre passé est vraiment le passé. Il vous a façonné, mais il n’a pas à vous définir. Votre passé a fait de vous la personne réfléchie et sage d’aujourd’hui.

3. Arts expressifs

Cette intervention peut être particulièrement utile pour les enfants, mais les adultes peuvent également y trouver un soulagement et un sens.

Nous avons tous des méthodes différentes pour raconter nos histoires, et l’utilisation des arts pour le faire est un élément essentiel de l’humanité depuis d’innombrables générations. Pour profiter de cette façon expressive et créative de raconter vos histoires, explorez les différentes méthodes à votre disposition.

Vous pouvez:

1. Méditer. La relaxation guidée ou la méditation individuelle peuvent être un moyen efficace d’explorer un problème.
2. Commencer un Journal. La journalisation présente de nombreux avantages potentiels. Envisagez un ensemble spécifique de questions (par exemple, comment le problème vous affecte-t-il ? Comment le problème s’est-il installé dans votre vie ?) ou écrivez simplement une description de vous-même ou de votre histoire du point de vue du problème. Cela peut être difficile, mais peut conduire à une meilleure compréhension du problème et de son influence sur les domaines de votre vie.
3. Dessiner. Si vous êtes plus intéressé par les représentations de l’impact du problème sur votre expérience, vous pouvez utiliser vos compétences pour dessiner ou peindre les effets du problème. Vous pouvez créer un dessin symbolique, cartographier les effets du problème ou créer un dessin animé qui représente le problème dans votre vie. Si dessiner semble intimidant, vous pouvez même griffonner des formes abstraites avec les couleurs des émotions que vous ressentez et des mots-clés qui expriment votre réflexion à ce moment-là.
4. Vous mettre en Mouvement. Vous pouvez utiliser le moyen simple du mouvement et de la pleine conscience pour créer et exprimer votre histoire. Commencez par vous déplacer de votre manière habituelle, puis laissez le problème influencer votre mouvement. Pratiquez l’observation consciente pour voir ce qui change lorsque vous laissez le problème s’installer. Ensuite, développez un mouvement de transition qui commence à secouer l’emprise du problème sur vous. Enfin, transition vers un «mouvement de libération» pour explorer métaphoriquement et physiquement comment échapper au problème.
5. Visualisation. Utilisez des techniques de visualisation pour envisager comment votre vie pourrait être dans une semaine, un mois, un an ou quelques années, à la fois avec ce problème persistant et dans une chronologie où vous adoptez une nouvelle direction.

Techniques de thérapie narrative: exemples de questions à se poser

« Chaque fois que nous posons une question, nous générons une version possible d’une vie. » – David Epston

La liste de questions ci-dessous est destinée à accompagner l’énoncé des cartes de position, mais ces questions peuvent également être utiles en dehors de cet exercice :

  1. On dirait que [le problème] fait partie de votre vie maintenant.
  2. Depuis combien de temps remarquez-vous ce [problème] ?
  3. Quel effet le [problème] a-t-il sur votre vie ?
  4. Quel est l’impact du [problème] sur votre énergie pour les tâches quotidiennes ?
  5. Est-ce que [problème] a un impact sur votre relation avec les autres membres de la famille ?
  6. Quels effets [problème] a-t-il sur la vie de votre enfant ?
  7. Que pensez-vous des effets que [le problème] a sur votre vie ?
  8. Acceptez-vous ce que [problème] fait ?
  9. Ces effets sont-ils acceptables pour vous ou non ?
  10. Pourquoi est-ce? Pourquoi adoptez-vous cette position sur ce que [problème] fait ?
  11. Comment préféreriez-vous que les choses soient?
  12. Si vous deviez rester connecté à ce que vous venez de dire sur ce que vous préférez, quelles prochaines étapes pourriez-vous prendre ?

Le site Web www.integratedfamilytherapy.com fournit également d’excellents exemples de questions (en anglais) à vous poser au fur et à mesure que vous avancez dans votre histoire :

Activation des ouvertures

Pouvez-vous décrire la dernière fois où vous avez réussi à vous débarrasser du problème pendant quelques minutes ? Quelle est la première chose que vous avez remarquée pendant ces quelques minutes ? Quelle était la prochaine chose?

Lier les ouvertures à l’expérience préférée

Aimeriez-vous plus de minutes comme celles-ci dans votre vie ?

Passer des ouvertures au développement d’histoires alternatives

Qu’est-ce que chacun de vous pensait/sentait/fait/souhaitait/imaginait pendant ces quelques minutes ?

Élargir le point de vue

Qu’est-ce que votre amie aurait pu remarquer chez vous si elle vous avait rencontré pendant ces quelques minutes ?

Explorer les paysages de l’action.

Comment y êtes-vous parvenu ? Comment Tim vous a-t-il aidé avec ça?

Explorer les paysages de la conscience

Qu’avez-vous appris sur ce que vous pouvez gérer pendant ces quelques minutes ?

Lien avec les exceptions du passé

Parlez-moi de moments où vous avez réussi à obtenir quelques minutes similaires dans le passé ?

Relier les exceptions du passé au présent.

Lorsque vous pensez à ces moments passés où vous y êtes parvenu, comment cela pourrait-il modifier votre vision actuelle du problème ?

Relier les exceptions du passé au futur

En y réfléchissant maintenant, qu’attendez-vous de faire ensuite ?

 

Plan de traitement de la thérapie narrative

L’élaboration d’un plan de traitement pour la thérapie narrative est une activité personnelle et intensive dans toute relation thérapeutique, et il existe des lignes directrices sur la façon d’intégrer un plan efficace.

Le co-fondateur de la thérapie narrative, Michael White, offre une ressource supplémentaire aux thérapeutes utilisant la thérapie narrative.

Selon White, il existe trois principaux processus de traitement de la thérapie narrative :

1) Externalisation du problème, qui reflète les étapes de l’exercice de cartographie de position :

Développer une définition particulière, proche de l’expérience, du problème ;
Cartographier les effets du problème ;
évaluer les effets du problème;
et justifier l’évaluation.

2) Recréer des conversations en :

Aidant le client à inclure des aspects négligés de lui-même ;
et déplacer le récit centré sur le problème.

3) Se souvenir des conversations qui engagent activement le client dans le processus de :

renouvellement de leurs relations;
Supprimer les relations qui ne leur servent plus ;
et trouver un sens à leur histoire qui n’est plus saturée de problèmes autant que riche en résilience.

Un message à retenir à propos de la thérapie narrative

Comment racontez-vous votre histoire ? Quels sont les chapitres de votre vie ? Aimez-vous l’histoire que vous racontez ou préférez-vous changer votre histoire ? Ces questions et bien d’autres peuvent trouver une réponse dans la thérapie narrative.

« Il n’y a pas de plus grande agonie que de porter une histoire inédite en soi. » – Maya Angelou

Si vous êtes une personne curieuse de la thérapie narrative, j’espère que votre curiosité est piquée et que vous avez maintenant une base pour un apprentissage plus approfondi.

Prochain article: Échappez au statu quo : créez-vous une vision exceptionnelle

Ressources: Writing Trough Life , Family Therapy

Références

  • About Narrative Therapy. (n.d.). Narrative Therapy Centre of Toronto. Retrieved from http://www.narrativetherapycentre.com/narrative.html
  • Bishop, W. H. (2011, May 16). Narrative therapy summary. Thoughts From a Therapist. Retrieved from http://www.thoughtsfromatherapist.com/2011/05/16/narrative-therapy-summary/
  • Dulwich Centre. (n.d.). What is narrative therapy? Dulwich Centre. Retrieved from http://dulwichcentre.com.au/what-is-narrative-therapy/
  • Freeman, J. (2013, June 5). Expressive arts workshop materials. Narrative Approaches. Retrieved from http://www.narrativeapproaches.com/expressive-arts-workshop-materials/
  • Michael White (1948-2008). (2015, July 24). GoodTherapy. Retrieved from http://www.goodtherapy.org/famous-psychologists/michael-white.html
  • Morgan, A. (2000). What is narrative therapy? An easy-to-read introduction. Adelaide, SA: Dulwich Centre Publications.
  • Narrative Therapy. (2017). Good Therapy. Retrieved from http://www.goodtherapy.org/learn-about-therapy/types/narrative-therapy
  • Standish, K. (2013, November 28). Introduction to narrative therapy [Slideshow]. Retrieved from https://www.slideshare.net/kevins299/lecture-8-narrative-therapy

 

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