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Le WOOP: comment réaliser vos souhaits - 1920 pixels x 1280 pixels

Le WOOP est une stratégie mentale basée sur la science que les gens peuvent utiliser pour trouver et réaliser leurs souhaits, définir leurs préférences et changer leurs habitudes.

Chacune des quatre lettres de l’acronyme WOOP représente une étape dans le processus de contraste mental qui peut aider à préparer un individu à poursuivre la poursuite d’un objectif en dynamisant à la fois l’esprit conscient et inconscient.

L’acronyme WOOP fonctionne comme un exercice de définition d’objectifs.

Les psychologues, les coachs, ou les personnes qui pratiquent l’auto-coaching, peuvent trouver utile d’intégrer l’exercice WOOP dans l’un de leurs outils existants afin d’établir l’orientation de leurs objectifs.

Examinons maintenant de plus près chaque lettre de l’acronyme WOOP.

W – Souhait
Le contraste mental commence par une composante de désir. Dans cette première étape, une personne sera invitée à réfléchir à une préoccupation, un désir ou un souhait clé concernant un domaine de la vie et à le visualiser.

Par exemple, une personne peut souhaiter recevoir une promotion à son travail ou réintégrer la scène des rencontres.

O – Résultat
Ensuite, une personne est invitée à réfléchir au résultat idéal pour que son souhait se réalise. Cela englobe généralement une composante émotionnelle, telle que la façon dont une personne se sentira une fois son objectif atteint ou comment atteindre l’objectif changerait fondamentalement sa vie.

Par exemple, la personne qui souhaite une promotion peut imaginer l’excitation associée au défi d’un nouveau rôle. De même, la personne qui cherche à recommencer à sortir ensemble peut s’imaginer ressentir un plus grand sentiment de connexion et de joie en rencontrant un partenaire potentiel.

Surtout, la personne est encouragée à vraiment faire une pause et à se laisser le temps d’imaginer à quoi ressemblerait ce résultat, dynamisant l’esprit pour commencer à poursuivre ce résultat (Oettingen et al., 2009).

O-Obstacles
La troisième partie du processus ancre la personne et ses objectifs dans la réalité. Au cours de cette étape, une personne réfléchit aux obstacles et difficultés possibles auxquels elle peut être confrontée tout en s’efforçant d’atteindre l’état souhaité.

Lorsqu’elle se concentre sur les obstacles, une personne est encouragée à se concentrer sur les aspects internes de soi qui peuvent entraver la réalisation des objectifs, plutôt que sur les choses indépendantes de sa volonté. Par exemple, la personne qui cherche une promotion peut reconnaître en elle-même une tendance à éprouver le syndrome de l’imposteur ou une faible confiance en soi.

Une fois de plus, la personne qui termine l’exercice WOOP est encouragée à faire une pause et à réfléchir pleinement à ces défis imminents, en imaginant comment ils se dérouleraient dans la réalité.

P-Planification
La dernière étape du contraste mental consiste à élaborer un plan si-alors, parfois appelé définition des intentions de mise en œuvre (Gollwitzer et Brandstätter, 1997).

La personne qui remplit la feuille de travail WOOP se concentre sur l’un des obstacles rencontrés à l’étape précédente. Elle est ensuite invitée à élaborer un plan pour y remédier : si je rencontre un obstacle X, je répondrai par l’action Y.

Par exemple, la personne qui cherche à réintégrer la scène des rencontres peut anticiper de manière réaliste qu’elle éprouvera des nerfs avant un premier rendez-vous, ce qui la tentera d’annuler. En réponse à ce défi anticipé, la personne qui pratique le WOOP peut faire un plan pour parler de ses angoisses avec un ami ou pratiquer la respiration consciente si de telles angoisses surviennent.

C’est l’étape qui, selon les chercheurs, distingue le contraste mental des autres types d’interventions. En effet, cela permet à quelqu’un de mettre en œuvre un scénario pré-planifié face à des défis inévitables, soutenant ainsi la poursuite d’un objectif.

Les origines du contraste mental

Oettingen a conceptualisé le contraste mental comme une alternative aux techniques de visualisation, ce qui peut en fait être contre-productif pour la réalisation des objectifs.

Le problème avec de telles techniques est que nos esprits sont inefficaces pour faire la distinction entre la fantaisie et la réalité. Cela signifie qu’en visualisant uniquement le positif, nous sommes bercés par un sentiment de complaisance, nous permettant de nous sentir heureux et détendus.

Par conséquent, nous ne sommes pas suffisamment activés ou motivés pour faire des fantasmes désirés une réalité.

La visualisation positive est un élément essentiel du contraste mental et de la réussite des objectifs, mais de nombreux livres de la presse populaire, tels que The Secret , ont présenté la visualisation, ou la fantaisie libre, comme étant suffisante pour provoquer le changement souhaité.

Bien qu’il y ait certainement une place pour la pensée positive dans la plupart des interventions de psychologie positive, le message d’Oettingen est qu’une telle pensée doit être équilibrée avec une anticipation réaliste des obstacles pour avoir des avantages.

C’est cette conviction qui a conduit Oettingen (2014) à publier son article fondateur dans le New York Times, « The Problem With Positive Thinking ».

Cet article stimulant a mis en évidence les résultats de plus de 20 ans de recherche sur la motivation, soulignant les dangers de la fantaisie libre pour étouffer la réalisation des objectifs dans un éventail de populations et de domaines, y compris parmi les personnes au régime cherchant à perdre du poids, les étudiants à la recherche d’un emploi et les écoliers. rechercher de bonnes notes.

Ressources: Le contraste mental.

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